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vendredi 28 mars 2008

Y'a des matins comme ça.

Dimanche 16 mars, 10h20, Ternay.
Déjà 45 mn de retard, le 7ème salon de la BD de Ternay peut-il commencer sans nous ?
Pas mal de retard donc et la tête dans le gaz. Je ne suis pas du matin, alors quand en plus il faut prendre le crayon et dessiner devant des gens qui te regardent, t'imagines même pas la pression !
Ce mec là avec ses crayons, ses feutres, ses pinceaux... Il ne serait pas entrain de te pourrir ta bédé que tu viens d'acheter 11euros ? Sans deconner, c'est super risqué de nous confier cette responsabilité de si bonne heure !
En plus je sais que je ne pourrais pas compter sur Jean-Luc ce matin. Il sera bien là le bougre mais il sort tout juste d'une soirée "Rock'n'roll-Strip tease-Rouleau de printemps" alors je crains le pire.
J'arrive donc, encore plus stressé que d'habitude (mince, c'est vrai qu'aujourd'hui on présente et on signe notre nouvelle BD "Le Suaire de la Peur", saperlipopette mon stress fait un bon de 12 sur l'échelle du trouillomêtre), je serre deux ou trois paluches, repère mon nom sur la table des offrandes (ouf, je suis à coté d'Olivier Ferra, le moine bouddhiste de la bédé lyonnaise ! Sa zenitude me Ferra du bien !:), tourne en rond deux ou trois fois comme un chien avant de s'asseoir et pause enfin mon Auguste séant.
Une demi-seconde plus tard déboulent nos premiers "fans". Ils sont quatre, deux messieurs, une dame et une jeune fille. Ils ont le Suaire à la main et la ferme intension de se le faire dédicacer. Le monsieur à lunette me dit quelque chose. Je tente un : On se connaît, non ? En me disant que je devrais éviter de me tirer des balles dans les pieds de bon matin. Bien sur que je le connais, Didier Gross est un fidèle qui nous suis depuis les premiers pas de la Mallette à Lékoum. Je commence à me détendre un peu, Didier et sa famille sont adorables, on blague, je commande un café à un gentil bénévole et me décide pour la dédicace : Ce sera un portrait de Lison. Je commence à tracer l'ovale de son visage quand Didier me tend une photo. C'est un cadeau. Pour nous. C'est tout simplement beau. C'est une mise en scène ou sa fille, Elise, est entrain de voler le tableau de Lucas Cranach "La noble Dame Saxonne". Elise ressemble a s'y méprendre à notre petite Lison.
Y'a des matins comme ça ou tu te dis que c'est bien de raconter des histoires, surtout quand ces histoires te reviennent sous une autre forme, une photo, un dessin, une poule en chocolat.
Le Vol du cri et ses tableaux magiques ont vraisemblablement fait fonctionner l'imaginaire de nos lecteurs, gageons que nous aurons le même enthousiasme avec "Le Suaire de la peur", que cette nouvelle aventure d'Auguste-Louis Chandel vous inspire d'autres rêves.
Un Gross merci pour ce cadeau !

La fuite de Lison
"La fuite de Lison, de Nicolas Poulet - musée des Beaux Arts de Lyon - Photographie provenant de la collection privée d'Elise Gross. Nicolas Poulet (1854-2007) est un photographe lyonnais, élève de Degas. Tandis que ce dernier réalisait ses célèbres peintures de danseuses d'opéra, Nicolas Poulet effectuait des prises de vues depuis les gradins supèrieurs. Ce dernier étage a d'ailleurs depuis été malicieusement baptisé poulailler pour lui rendre hommage. Selon un musicien de l'Opéra de Lyon, Abel Damme (saxhorn), cette scène serait un instantané pris au sténopé alors que les deux hommes se promenaient dans les jardins du palais Saint-Pierre, proche de l'opéra, pour se détendre après une répétition. On y voit Lison s'enfuyant avec un tableau, non pas pour le dérober, mais justement pour lui éviter de subir le même sort que Le Cri d'Edvard Munch. La longévité exceptionnelle de Nicolas Poulet serait pour les uns une légende, pour les autres une conséquence d'une obscure et mystèrieuse histoire de linceul retrouvé à l'île Barbe."
Didier Gross

mardi 18 mars 2008

Ecully 2008 : Un justicier dans la ville.

A ne pas manquer.
Samedi 5 avril 2008 à la Maison de la Rencontre d'Ecully se tiendra le 5e Festival de BD.
Ce sera l'occaz 'de (re)découvrir ce géant de la bédé franco-belge : William Tai alias Malik.
Mais oui, rappelez-vous, avec Archie Cash (son héros aux vrais airs de Charles Bronson) il enflammait les pages du magazine Spirou dans les années 70's. Musclée, violente, tout en sueur, la série n'a malheureusement pas fait long feu et Dupuis a mis un terme à notre plaisir.
Depuis, l'ami Malik a continué sa voie, plus discrète mais toujours sensible.
Je garde un souvenir ému de ma rencontre avec le bonhomme, vrai dessinateur, simple humble, plein d'humour et de tendresse, disponible et intarissable sur "la grande époque de Spirou".
Merci monsieur Malik.


vendredi 14 mars 2008

Aujourd'hui Auguste est...

Acteur brillant au registre multiple, Auguste-Louis a incarné bien des personnages sur toutes les scènes du monde. Celui qui trouve qui se cache sous ce bonnet, gagne un mérou grillé !!


Bonne chance.

mercredi 12 mars 2008

Oncle Chandel


Oncle Chandel, ils ont tout changé.
Viens voir, ils ont changé tout le blog...

les archives 2006-2007

Les archives, la première version du blog, toutes les bêtises d'un autre temps...
c'est par ici > ARCHIVES

Ayé, Elle est là ...

suaire de la peur
La première est sortie du carton.
Le papier craque et l'odeur de l'encre monte à la tête. On vérifie si elle a bien toutes ses pages, on regarde toutes ses couleurs...
Une nouvelle BéDé c'est quelque chose, et celle-ci ne déroge pas à la règle !
Bref, on est pas peu fier de vous présenter Le Suaire de la Peur, et on se fera même un plaisir de vous le dédicacer pour sa sortie officielle le dimanche 16 mars 2008 au Salon BD de Ternay.
A très bientôt !

lundi 10 mars 2008

Feutres et café deuz.

Nous avions laissé Lison en pleine course-poursuite avec un vieux papé amateur de couscous.
Diable, le suspens est à son comble !
Entre robusta et arabica voici la suite tant attendue du "strip libre".
Le mot du jour est : PERSONNALITE. Une chose est sûre, nos héros n'en manquent pas.

Auguste Louis Chandel strip04
Auguste Louis Chandel strip05
Auguste Louis Chandel strip06
Auguste Louis Chandel strip07

Feutres et café... c'est ma tournée

Y pleut ! Y fait froid ! Y paraît même que c'est le printemps.
Vu que le ouikande s'annonce dégueu, on vous passe un peu de lecture. Deux fois deux strips de notre délicieuse histoire au bon goût de café !
Il sera question de DEPARIER (?) les chaussettes de notre petite Lison pendant que l'Auguste tonton tentera, malgré le tintamarre, une impossible réparation sur l'antique Visa !
Bigre, de quoi perdre le NORD.
Méfiance ! au NORD y'avait les corons, maintenant y paraît qu'y a les Ch'tis !

Auguste Louis Chandel strip08
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Auguste Louis Chandel strip10
Auguste Louis Chandel strip11

Feutres et café

Que faire entre deux albums d'Auguste Louis Chandel ?
Fastoche : des petits strips sans prétention, pour ne pas trop perdre la main et surtout pour se faire plaisir. Le scénario est simple, tous les jours un mot pioché au hasard dans le dictionnaire et puis zou, c'est parti, au feutre directement (le crayonné est strictement interdit par le règlement) et un coup de jus de café en guise d'aquarelle !
Le 05 mars 2008, j'ouvre le Bal avec le premier mot du jour : CANNE. C'est marrant, ça m'évoque une scène du Suaire de la Peur .Sitôt dit sitôt fait, le résultat est là mes zamis, une nouvelle inédite et totalement improbable avec vos héros favoris.
La suite de cette aventure à paraître lundi 17 !
Auguste Louis Chandel strip01
Auguste Louis Chandel strip02
Auguste Louis Chandel strip03