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vendredi 28 janvier 2011

Des fragments...

Page 20 Des fragments de l'oubli

Bon, on ne va pas tourner autour du pot pendant 107 ans,
se la raconter, faire des mics et des macs,
peser le pour, le contre, se dire qu'on a bon dos de montrer des choses pareilles, que c'est triste Orly le dimanche avec ou sans Becaud....

Stop, disons le tout net :

Lucky luke sans sa clope c'est un peu comme AC/DC sans Bon Scott, ça le fait moins.
Certes, on peut voir les choses comme ça.
Mais bon, Lucky Luke.... Tu veux dire le mec qui a fricoté avec Laurent Gerra ? Putain, vas y, prends le journal qui traine par terre et roule un bedo; j'vais nous remettre Whole Lotta Rosie pendant qu'on est encore vivant.



mardi 18 janvier 2011

Des fragments...

Page 19 Des fragments de l'oubli

Dans mon top-ten des pochettes de vinyles, il y a Just a poke, le premier album du groupe Sweet smoke.
Musicalement c'est dur a supporter, une sorte de progresso-psychedeliquo-jazz-rock-chiant dont je ne conserve qu'un très vague souvenir (faut dire que ça date cette histoire)... par contre le visuel m'a toujours plu.
Un dessin naïf et coloré, on dirait la couv d'un livre pour enfants, un truc du genre "Raspoutine et la jolie princesse des milles et une nuits". En fait le personnage fume un gros pétard et, au dos de l'album, on peut lire ce merveilleux avertissement : "Sweet Smoke is neither a new cigarette nor an invitation to smoke hashish".



J'avoue honteusement que c'est la première image qui m'est venue a l'esprit quand j'ai commencé à dessiner cette 19 ème page.

lundi 17 janvier 2011

Quand la réalité rejoint la fiction

Notre idée de placer une ciste-clé-USB dans un mur de la ville a fait son chemin.
C'est Aram Bartholl, un artiste allemand, qui a "lancé l'idée" de ces Dead drops. L'histoire ne dit pas si le bougre a eu cette illumination tordue avant ou après avoir lu (et adoré, c'est sûr !-) notre bédé Ma ciste en enfer dans laquelle, j'ose vous rappeler, nos héros 2.0 uplodaient à qui mieux mieux des fichiers secrets dissimulés dans une clé USB qui, chose incroyable, était cachée dans un mur de la ville !
Bigre, rendons à César ce qui est à Chandel sinon ça va chier des bulles !

Je le crie donc haut et fort : c'est à Auguste-Louis Chandel que revient la paternité des deads drops, et à personne d'autre !


20 Minutes - Edition de Lyon - 17/01/11

Ma ciste en enfer - pages 13 et 14 - Lieux dits éditions - 2009


mercredi 12 janvier 2011

Des fragments...

Page 18 Des fragments de l'oubli

En marchant sur un chemin de montagne,
j'ai trouvé un caillou.
Un drôle de caillou qui me regardait,
alors forcément je l'ai ramassé.
Il était gros comme un poing d'enfant avec une tête étrange, usée par le temps.
Je l'ai mis dans ma poche et je suis rentré chez moi.

Peu après ma balade, j'ai perdu mon caillou.
Je l'avais pourtant posé devant la maison, en attendant de savoir quoi en faire.
Mais mon caillou avait disparu,
et moi j'étais malheureux, comme les pierres du chemin,
forcément.

Le lendemain j'ai retrouvé mon caillou,
il s'était réfugié sous un arbre,
il me regardait,
c'est comme ça qu'on s'est reconnu.

Depuis ce jour je l'ai installé à l'ombre de mon caféier.
On se regarde de temps en temps, je crois qu'il est bien.

Quelques années plus tard j'ai trouvé un dessin.
Un drôle de dessin qui me regardait,
il avait le même regard que mon caillou
J'ai demandé à son auteur pourquoi il avait fait ce dessin,
mais il n'a pas su quoi répondre. Il est venu au bout de son crayon, c'est tout.
Le dessin est resté sur son bureau pendant des semaines,
il s'est patiné, comme mon caillou.

J'ai longuement réfléchi à ces deux objets,
le caillou,
le dessin.
J'en suis arrivé à la conclusion qu'un fil invisible les relie
et je pense savoir pourquoi.



jeudi 6 janvier 2011

Des fragments...

Page 17 Des fragments de l'oubli

Attention, mise en abyme.

Toujours cette idée de poupée russe :
Un décor qui en cache un autre,
un dessin qui cache un tableau,
l'histoire dans l'histoire, etc... La suite plus tard avec en prime la visite guidée du mystérieux tableau.
Tchuss !