Page 26 Des fragments de l'oubli
ou comment certaines images se sont imposées.

Elles étaient là avant l'écriture, avant même les premières esquisses. On pourrait parler de visions, pas dans le sens hallucinations mais dans le sens d'une perception de ce que sera le récit. Ces images arrivent lorsque je suis en demi-sommeil, sans effort. Il y a forcément une explication à ça, en l'occurrence je venais de lire une bio d'Hokusai et de décortiquer - pour MA CISTE EN ENFER - Les cigares du pharaon d'Hergé. J'avais La Grande Vague de Kanagawa encore bien nette dans mon cortex cérébral. Mes neurones ont fait leur job : Ce sera parfait pour ma scène de tempête !




Maintenant que la page est finie je perçois autre chose.
Je me rend compte que le monstre est beaucoup plus gros, plus noir et plus réaliste que dans ma vision initiale.