L'idée forte du cadavre exquis, c'est le changement dans la continuité.
Vous prenez une feuille et un stylo, vous dessinez ce qui vous inspire dans une moitié de page et vous cachez votre oeuvre en prenant soin de laisser quelques traits dépasser. Quelques traits comme un apat, comme le bout du fil de la pelote... Puis vous laissez quelqu'un d'autre prolonger le coup de crayon pour voir si il n'y aurait pas une belle histoire ou une belle image à dérouler.
Pour ce premier essai, j'ai laissé Serge avec les franges de Frankenstein comme maigre indice. Il y a vu les herbes folles d'un champs dans lequel Lison viendrait faire bronzette. Le résultat est saisissant. Elle semble complètement insensible à l'affreuse menace qui plane sur son chapeau.
Un peu de couleurs, le titre qui s'impose et hop la couverture inédite d'une histoire surréaliste...